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Elle a signé de sa plume plus d’une vingtaine de scénarios de bandes dessinées et interprété une dizaine de rôles cinématographiques. Isabelle Bauthian partage son temps entre Paris et les Vosges. Une solution qui lui permet de bénéficier du calme de la campagne tout en restant dans le cercle sélectif du cinéma. L’équilibre parfait…

 

« Ca me plaît d’alterner entre la vraie ville et la pure campagne. J’ai cette liberté et je veux en profiter.» Isabelle Bauthian, 35 ans, incarne la pluralité dans de nombreux domaines. La jeune femme diplômée de biologie divise son temps entre la littérature et le cinéma, deux arts dans lesquelles sa carrière ne manque pas de s’agrandir.


Mais elle partage également sa vie entre Paris et les Vosges, terre de sa famille. « Depuis que je suis toute petite, je connais le coin puisque je rendais visite à mes grands-parents. La Vôge, c’est mon pays », rit-elle.


"J'ai choisi ce métier pour avoir une certaine liberté"


Isabelle a vécu plus de trente ans en banlieue parisienne et aujourd’hui, elle et son compagnon enchaînent les allers-retours afin de profiter des avantages des deux lieux.


"Ce sont les Vosges que j'aime, je ne les lâcherai pas !"


La jeune femme vient d’ailleurs d’enrichir son panel d’expérience… Dans le septième art, cette fois. « Nous avons fini le tournage du film Maintenant (de Michael Castellanet avec Jean-Claude Dreyfus, entre autres) ».


Filmée en un seul plan-séquence, cette histoire d’amour, qui souhaite casser les stéréotypes pour simplement « énoncer une problématique humaine » a été tournée…à Bains-les-Bains. « Un endroit dans lequel j’avais l’habitude de me rendre, étant gamine », confie l’actrice.


Enfance vosgienne


« Beaucoup de films sont tournés à Paris, c’est difficile d'y voir une diversité. Ici, on ne voulait pas faire un film provincial pour parler de la campagne mais on a choisi de traiter une question générale tout en montrant la région».


L’expérience, qui fût « épuisante mais formidable », a été l’occasion pour Isabelle de profiter des contrées vosgiennes.


Au travail !

 

Un agenda chargé


Même si Isabelle ne cesse de courir entre Paris et les Vosges, pas question de se ménager ! Les projets fleurissent. Alors que le film Maintenant de Michael Castellanet est en post-production, le tome 3 de sa bande dessinée Alyssa (éditions Soleil, dessins de Rebecca Morse) sortira fin août-début septembre.


Mais sous sa plume est né également un conte horrifique nommé Versipelle (éditions Akileos). Une collaboration avec l’alsacienne Anne-Catherine Ott.


Enfin, son gros projet de l’été est de monter un label de romans de Fantasy, nommé Bad Wolf. Accompagnée de Christophe Arleston et Audrey Alwett, Isabelle est à l’origine du roman Anasterry. Les trois acolytes devraient être rejoints par deux autres auteurs pour la rentrée. Tout un programme !  

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« Avec le TGV, c’est tout-à-fait gérable. Cela permet de vivre à la capitale pour le travail et de se ressourcer dans les Vosges dans notre maison de campagne.»


Lorsqu’elle porte sa casquette d’auteure de bande dessinée, l’écrivaine reconnaît qu’il est bien plus agréable de travailler dans un environnement aussi paisible que les Vosges. 


Double casquette


Attirée depuis son plus jeune âge par l’écriture de roman, Isabelle a très vite pu publier deux bandes dessinées. 

« J’ai choisi ce métier pour pouvoir profiter d’une certaine liberté. Autant dans les sujets, dans l’emploi du temps que dans les arts ». 

Sa plume d’auteure n’a pas chaumé puisqu’elle planche sur un projet avec deux autres scénaristes pour créer un label de romans.


Elle a complété les aventures d’Alyssa, une adolescente lassée d’être l’intello de service, façonné de nouvelles bandes dessinées et travaillé sur un scénario de long-métrage, actuellement en post-production.


Une installation permanente impossible


Isabelle se veut aussi active dans la vie culturelle des Vosges. « J’ai un autre projet en l’air, écrire une bande dessinée sur les légendes du coin. Pas encore pour tout de suite cependant… » 

Dans dix ans, l’artiste se voit toujours entre deux valises, dans les allers-retours. «Beaucoup le font. Moi, ce sont les Vosges que j’aime, je ne les lâcherai pas », assure-t-elle avec conviction.


Malheureusement, l’installation totale dans le département reste inimaginable : « Dans le monde du cinéma, c’est impossible de ne pas être à Paris…». Travail oblige, les montagnes et les plaines vosgiennes seront réservées pour le week-end !

 

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